Jeu de rôles : la liberté d'expression

5 groupes d’élèves se transforment en journalistes et en fonctionnaires de l’Etat.

Les premiers vont tenter d’exposer la question de la contamination des sols par le Chlordécone afin d’informer les citoyens et les seconds vont tenter ou de justifier l’attitude de l’Etat ou d’adopter une position plus nuancée.

Objectifs :            

-          Montrer la réalité de la liberté de la presse

-          Montrer qu’il peut exister une vraie liberté d’expression des journalistes à travers le pluralisme 

    des idées

-          Montrer que la liberté d’expression doit faire 

    face à de nombreux enjeux notamment économiques et politiques

Suggestions d'idées : à ne pas reprendre telles quelles. 

S'en inspirer peu ou prou et donner libre cours à votre inspiration.

GROUPE AFP :

Le Chlordécone est une molécule utilisée dans les pesticides destinées à la culture de la banane.

Interdit par les Américains pour risques sur la santé, son utilisation aux Antilles est tout de même autorisée par la France dans les années 80.

Cette molécule, très efficace contre les insectes aurait par contre des effets négatifs sur les sols et la santé des populations

REPRESENTANTS DE L'ETAT

L’Etat par ses représentants et son action a toujours eu le souci du bien être de la population et de l’intérêt général.

Le chlordécone, au moment de son maintien aux Antilles françaises n’était alors pas connu pour ses effets dommageables sur la santé, sa toxicité et son caractère perturbant en matière endocrinienne.

L’Etat n’a pas eu au moment de la reconduction du chlordécone d’information tangible sur la toxicité de cet organisme. Concernant les responsabilités, les élus locaux n’ont pas paru être plus préoccupés par les hypothétiques conséquences nocives de ce produit sur les sols et la santé.  

GROUPE des JOURNALISTES DE TF1

Les Antilles sont en alerte !

Le Chlordécone utilisé dans les champs de banane aurait  des effets catastrophiques sur la santé des populations.

La responsabilité de l’Etat qui l’a autorisé est posée par une fraction

de l’opinion , en l’occurrence  les partis écologistes et la mouvance nationaliste des Antilles …

Tout le monde s’interroge et les populations sont préoccupées pour leur avenir…

Sur le plan économique, le retrait de tous les produits à base de chlordécone risque de porter un sérieux coût à al production bananière et à la croissance économique. 

GROUPE des JOURNALISTES DE FRANCE 2

Les Antilles préoccupées par la question du Chlordécone

Utilisé dans les champs de banane, il lui est reproché d’avoir 

des effets catastrophiques sur la santé des populations locales. Même si de nombreux médecins ont souligné le caractère nocif 

de cette molécule pour la santé et son rôle probable sur de nombreux cancers,  aucune étude d’envergure  ne vient affirmer cette hypothèse.

La question du rôle de l’Etat qui l’a autorisé est posée par la minorité des écologistes et surtout de nombreux groupes activistes des Antilles qui voient là une occasion de faire parler d’eux…

L’Etat par une communication importante veut jouer la transparence et l’objectivité sur ce sujet.

GROUPE des JOURNALISTES DE REVOLUTION +

Le chlordécone est un poison qui détruit en silence toutes 

les générations aux Antilles.

L’Etat est complice de cet empoisonnement dont les responsables immédiats sont les grandes firmes chimiques .

Les élus locaux ont laissé faire afin de ne pas pénaliser 

le secteur de l’économie bananière.

Le peuple guadeloupéen doit se mobiliser contre cette 

forme de génocide.

 Au-delà des manifestations locales,

il est nécessaire de lancer des poursuites contre l’Etat français,

les firmes industrielles et les hommes politiques locaux qui 

se sont fait les relais de ce crime.